En 2019, 389 jeunes trans et/ou non-binaires ont répondu à l’enquête en Colombie-Britannique. Environ 12 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones et 89 % sont né·e·s au Canada. La plupart des jeunes trans et/ou non-binaires vivent à temps plein (56 %) ou à temps partiel (29 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (15 %).
Résultats clés
- 23 % des jeunes ne se sentent pas en sécurité chez elleux.
- 80 % des jeunes utilisent dans leur vie de tous les jours un prénom ou des pronoms différents de ceux qui leur a été donné à leur naissance
- 42 % des jeunes pensent que leurs parents se préoccupent de leur bien-être
- 75 % des jeunes n’ont pas utilisé un préservatif ou une barrière de latex lors de leur dernière relation sexuelle.
Recommandations
- Des resources sur les identités trans et nonbinaires pour les fournisseur·se·s de soins, les parents et les jeunes trans pour augmenter le niveau de compétences au-delà des législateur·rice·s.
- La reconnaissance des prénoms et pronoms choisis par les jeunes, ce qui comprend l’accès au changement de prénom officiel, l’usage des bons pronoms sur les ordonnances et pendant les rendez-vous, ainsi qu’un champ pour indiquer les pronoms sur les formulaires (e.g., chez le docteur, à l’école, à la pharmacie, etc.)
- Une éducation à la sexualité adaptée aux minorités sexuelles et de genre qui ne soit pas séparée selon le genre, afin de normaliser et d’offrir des informations et ressources aux personnes queer et trans.
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
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