En 2019, 281 jeunes trans et/ou non-binaires ont répondu à l’enquête dans l’Alberta. Environ 16 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones et 94 % sont né·e·s au Canada. La plupart des jeunes trans et/ou non-binaires vivent à temps plein (47 %) ou à temps partiel (38 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (15 %).
Résultats clés
- 77 % des jeunes ont évité des toilettes publiques par crainte qu’on les harcèle, qu’on les perçoive comme une personne trans ou qu’on découvre leur identité trans
- 58 % des jeunes ne sont pas à l’aise pour parler avec leur fournisseur·se de soin de leurs besoins en santé affirmative du genre ou de soins liés à leur identité trans
- 66 % des jeunes ne se sentent pas en sécurité dans les toilettes de leur école
- 31 % des jeunes n’ont pas de médecin généraliste ou de infirmier·ère praticien·ne
Recommandations
- Réduire les craintes et anxiétés liés aux espaces publiques en améliorant leur accès en toute sécurité, comme par exemple les toilettes.
- Éducation à la sexualité inclusive et obligatoire, enseignée par des personnes qui ont des compétences en matière de diversité sexuelle et de genre.
- Des fournisseur·se·s de soins mieux formé·e·s et un meilleur accès aux soins et aux opérations chirurgicales affirmatives du genre.
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
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