En 2019, 149 jeunes trans et/ou non-binaires vivant en milieu rural ont répondu à l’enquête. Environ 17 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones et 96 % sont né·e·s au Canada. La plupart des jeunes trans et/ou non-binaires vivent à temps plein (47 %) ou à temps partiel (40 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (13 %).
Résultats clés
- 39 % des jeunes ont subi de la cyberintimidation dans la dernière année
- 60 % des jeunes n’ont jamais pris d’hormones pour affirmer leur genre
- 19 % des jeunes avaient fumé une cigarette
ans le dernier mois - 42 % des jeunes n’ont pas reçu des soins médicaux dont iels avaient besoin car iels ne voulaient pas que leurs parents soient au courant
- 14 % des jeunes n’ont pas reçu des soins médicaux dont iels avaient besoin car ce service n’était pas disponible dans leur communauté
Recommandations
- Augmenter les compétences sur les personnes trans et/ou non-binaires des professionel·le·s de santé en milieu rural.
- Développer des services en ligne fiables pour aider les jeunes trans et/ou nonbinaires à accéder à des services et des informations utiles dans leur région.
- Créer et/ou améliorer les options de transports pour aller des milieux ruraux aux endroits où les jeunes peuvent accéder à des ressources, des médecins, et des groupes de soutien.
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
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