En 2019, 220 jeunes trans et/ou non-binaires ont répondu à l’enquête au Québec. Environ 6 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones, 91 % sont né·e·s au Canada et 71 % ont répondu à l’enquête en français. La plupart des jeunes trans et/ou non binaires vivent à temps plein (53 %) ou à temps partiel (37 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (10%).
Résultat clés
- 15 % des jeunes ont dû changer d’école à cause de leur identité de genre
- 70 % des jeunes ont déjà évité des toilettes publiques par crainte qu’on les harcèle, qu’on les perçoive comme une personne trans ou que leur identité trans soit révelée
- 62 % des jeunes n’ont pas réussi à nommer une seule activité dans laquelle iels excellent
- 46 % des jeunes sont à l’aise pour discuter de leur identité trans ou non-binaire avec des professionnel·le·s de la santé
Recommandations
- Éduquer le personnel éducatif afin qu’iels puissent aider les élèves et enseignant·e·s à naviguer et s’adapter aux questions d’identité de genre.
- Mettre en place des programmes de santé mentale pour les jeunes trans et/ou non-binaires ainsi que des espaces sûrs plus visibles.
- Répondre au besoin urgent de toilettes et de vestiaires unisexes.
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
Télécharger