En 2019, 223 jeunes trans et/ou non-binaires ont répondu à l’enquête dans les provinces de l’Atlantiques. Environ 11 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones et 95 % sont né·e·s au Canada. La plupart des jeunes trans et/ou non-binaires vivent à temps plein (52 %) ou à temps partiel (37 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (12 %).
Résultats clés
- 22 % des jeunes ont fait une fugue
- 30 % des jeunes ont fait une tentative de suicide au cours de la dernière année
- 57 % des jeunes ont subi de la discrimination au Canada en raison de leur sexe.
- 71 % des jeunes ont eu besoin des services de santé mentale ou émotionnelle au cours de la dernière année, mais n’ont pas accédé à ces soins
Recommandations
- Accès à des fournisseur·se·s de soins qui soient bien formé·e·s et accessibles, dans le domaine de la santé physique et mentale.
- Formations et programmes de soutien aux familles afin de les aider à comprendre leurs jeunes trans et/ou non-binaires et d’aider leurs jeunes à se sentir en sécurité à la maison.
- Formation sur l’identité de genre et les approches affirmatives du genre pour les enseignant·e·s, les conseiller·ère·s et les administrateur·rice·s afin que les écoles soient des endroits plus sûrs pour tou·te·s les élèves.
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
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