En 2019, 337 jeunes trans et/ou non-binaires ont répondu à l’enquête dans l’Ontario. Environ 10 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones et 89 % sont né·e·s au Canada. La plupart des jeunes trans et/ou non-binaires vivent à temps plein (45 %) ou à temps partiel (41 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (14 %).
Résultats clés
- 73 % des jeunes ont eu besoin de services de santé mentale au cours de la dernière année mais n’ont pas accédé à ces soins
- 72 % des jeunes ne pensent pas que leur famille se soucie de leurs émotions
- 84 % des jeunes n’ont jamais participé à une activité physique menée par un·e entraîneur·se hors de l’école
- 87 % se sont pas à l’aise pour discuter de leur besoins en santé affirmative du genre ou liés à leur identité trans avec un·e fournisseur·se de soins qu’iels ne connaissent pas
Recommandations
- Accès à des services de santé et des fournisseur·se·s de soins qui soient bien formé·e·s et qui affirment le genre.
- Des campagnes d’éducation sur l’importance de l’usage des bons pronoms et des prénoms choisis, y compris sur les conséquences de ne pas les utiliser.
- Amélioration des programmes d’accompagnement et de soutien pour les familles afin de les aider à comprendre leurs jeunes trans et/ou non-binaires et de les aider à se sentir en sécurité à la maison.
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
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